[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris]

Magdeleine a écrit:: Elle jouait machinalement avec le pendentif accroché à son cou, rose et chardon entrelacés, observant distraitement l’assemblée qui emplissait peu à peu l’Oratoire. Nombre de visages inconnus, d’autres qui ressurgissaient d’un passé lointain et révolu.
Mais qu’était-elle venue faire ici ? Ou alors était-ce justement en souvenir de ce même passé ?

Un baiser plaqué sur sa joue la fit se tourner, Lily l’avait rejointe. Sourire heureux de voir sa cousine, aucun mot échangé, juste le plaisir d’être côtes à côtes.
Moment trop rare de rapprochement entre la béarnaise et la champenoise.

Puis une phrase murmurée à son intention.

"Crois-tu que nous survivrons à ce mariage ?"

Sourire malicieux en réponse à celui de sa cousine, alors qu’elle lui réplique sur le même ton.

La question se pose surtout de savoir si eux signe du menton en direction des deux fiancés devant l’autel y survivront !

Et les souvenirs qui l’entraînent sur une même cérémonie par deux fois inachevée. Un promis absent. Une promise qui fuit.
Jamais deux sans trois, dit-on. Ou alors aussi, la troisième fois est la bonne. Laquelle de ses maximes se verra justifiée aujourd’hui ?

Un mouvement sur le banc à leurs côtés, et un Comte qui y prend place. Sourire franc et sincère à Varden, là aussi le passé rejaillit. Pas si lointain celui-ci, quelques missives, certes protocolaires, échangées récemment.
Qui sait après tout, si ce passé ne va pas décider de l’avenir ?

La main triture toujours le médaillon, mais les pensées se font plus sereines…

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 Gwerlibr

Gwerlibr a écrit:: Gwer qui ne connaissait pas du tout Paris, venant que des campagnes, se perdit dans cette "maudite" ville. Il avait beau demander aux autochtones, que ceux-ci préféraient lui indiquer une autre route, sûrement parce qu'il est breton et ne le cache pas.

Après maintes heures de tournoiement, tel le faucon au dessus de sa proie, il vit un grand groupes de personne, se disant que c'était sûrement là.

Il s'avança et alla devant les portes, se demandant si il devait entrer et donc faire un boucan d'enfer avec l'ouverture de celles-ci, ou tout simplement attendre dehors. Et puis il se décida à ouvrir les portes, quitte à se faire remarquer au moins tout le monde verrait qu'il est bel et bien venu. Pourquoi pas crier un grand "demat" en entrant, la politesse avant tout. Rien qu'a cette pensé il souriait. Mais non, il se contenta d'ouvrir les portes et de se faufiler dans l'espoir de ne pas se faire remarquer.

Il balaya la chapelle du regard, pour y trouver une place pas facile, trouver des personnes encore moins. Trop de monde, il hésitait à avancer plus loin, ne connaissant que deux personnes dans toute cette cohue, enfin deux qu'il savait présent, mais où ?

Il resta sur place dans un coin, pour ne pas se faire remarquer.

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 Ptillante

Pétillante a écrit:: Péti vit arriver Jeanmerlin juste derrière elle qui lui fit un coucou très amical. Elle lui fit un grand sourire et se pencha pour lui déposer un baiser sur la joue en lui murmurant à l'oreille par la même occasion Désolée pour la robe, mais je pense qu'elle me va mieux qu'à toi quand même. Elle lui fit un clin d'oeil et se retourna

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 Tiamarys

Tiamarys a écrit:: Tiamarys sourit à la jeune italienne, se sidant que toutes deux avaient pris un mauvais départ, mais qu'il n'était jamais trop tard pour changer de chemin.
Elle lui sourit donc et murmura pour ne pas déranger la cérémonie.

Vous êtes ravissante damoiselle Elleeve, je gage que cette cérémonie annoncera prochainement la votre.

Elle prit la main de paillard tendrement et écouta l'archevèque unir Maltéa et son bien-aimé.

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 Koroseth

Koroseth a écrit:: Koroseth était assis non loin des futurs mariés, à côté d'Oniki. C'était la première fois qu'il mettait les pieds à Paris et il avait été ravi d'avoir fait le déplacement : c'était superbe ! Il se souvenait de comment il avait connu Richard et il était content de voir que les choses avaient bien tourné. Et même s'il venait souvent pour lui demander des conseils ou lui poser des questions en rapport avec tout ce qui touchait la Justice, il répondait toujours.

Il sortit de ses pensées et se décida à suivre un peu plus ce qu'il se passait.

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 Coleen

Coleen a écrit:: Kermor et Coleen étaient maintenant installés sur leur banc ,les gens ne cessant d'arriver .Le jeune homme serra la main de son épouse ,tout deux étant toujours émus d'assister à un marriage ce qui leur rappelait toujours leur union .

Ils virent arriver la duchesse mère accompagné de sa grâce Francis-de-Joachim ,puis Koro et Oniki qu'ils saluèrent par un grand sourir ,heureux de voir des gens qu'ils connaissaient .

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 Francis_de_joachim

Francis_de_joachim a écrit:: Il montait les marches de l'église quand il remarqua le sourire du cardinal qui l'avait béni Duc de Bourgogne. Il ne put s'empêcher de lui rendre le sourire en repensant à cela. C'était un de ses meilleurs souvenirs de cet époque.

Tout en montant les marches, il remarqua bon nombre de gens qui rentraient dans l'église. Des gens qui lui étaient inconnu. Il est vrai que Maltea a des connaissances un peu partout, se dit-il. Il se doutait que tous ces personnes qu'il ne connaissait pas était des amis de son amie.

Arriver en haut, ils pénétrèrent dans l'église et furent s'asseoir. Il s'assit auprès de Pétillante. C'était un grand jour pour elle. Son fils allait se marier. Elle devait être fier mais aussi nerveuse. Il lui prit donc sa main et la serra fort dans la sienne pour lui donner du courage.

Il se concentra ensuite sur la cérémonie qui débutait. Malgré le fait que la cérémonie avait débuté certaines personnes rentraient en retard. La ponctualité se perd, se dit-il.

Il observa ensuite les mariés. Elle était jolie et lui beau. Enfin, tous les mariés sont beaux, c'est bien connu.

Il se cala ensuite dans sa chaise pour regarder le reste de la cérémonie... lui donnant des idées.

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 RicW03

Ricw a écrit:: Le Cardinal ayant fait une légère pause dans sa messe, Richard put contempler le parterre de personnalités plus ou moins connu qui avait fait le déplacement pour le grand jour. Et le moins qu'il puisse dire, c'est qu'ils étaient nombreux ! Très nombreux, même ! Il y aurait de quoi constituer au moins 2 ou 3 listes ducales de personnes très compétentes avec tout ce qui étaient rassemblés là ! Et encore, n'en reconnaissait-il qu'à peine la moitié, et peut-être moins...

La délégation ménéhildienne était présente, l'argono-vareno-béarnaise était bien représentée, mais il faillit quitter l'autel pour sauter sur l'impudent comte du Béarn qui venait d'entrer dans l'oratoire. Il lui fallut un instant pour assimiler le fait qu'il était bel et bien invité ! Il jeta un regard noir à Maltea, pour s'apercevoir qu'elle lui jetait exactement le même, mais pas pour la même raison. Son adjoint s'était également glissé dans l'église. Il avait du parler un peu trop fort de son union dans son bureau...

Il se dit qu'une discussion à haute voix sur les personnes invités - franchement, avait-elle de l'eau dans le cerveau pour inviter Varden ! Pourquoi pas Guido aussi ! - ne serait pas du meilleur effet en ces lieux, et surtout en ce moment précis, où ils étaient censés s'unir dans la joie et la bonne humeur. Il se força donc à sourire au cardinal, et puisa sa réserve de patience en contemplant les premiers rangs, en particulier son frère et sa sœur, où il vit Gabriel essayer désespérément de dire à Isaure qu’il fallait chuchoter dans une église, et que la famille était comptée dans les amis pour le curé, et que oui, Malt et Richard étaient très aimés, donc avaient beaucoup d’amis. Il évita délibérément le regard de sa mère, n'ayant pas envie de croiser celui de son accompagnateur - il fallait qu'il soit là, lui aussi... - et continua à observer la longue troupe d'inconnus pour lui. Chacun représentait quelque chose pour Maltea... Il se rassura en contemplant plus de femmes que d'hommes - donc moins d'anciens amants potentiels - et espéra qu'il réussirait à apprendre le nom d'au moins la moitié d'entre eux...

Enfin, il put observer la délégation clermontoise, assez nombreuse elle aussi. S'il aurait bien fait sans certains, il en était d'autres qu'il voyait présents avec plaisir, en particulier l'actuel commissaire au commerce. Comme quoi, il y avait aussi quelques personnes de sa connaissance propre, dans ce fichu mariage ! Il se tourna vers Maltea, et lui sourit. Bientôt, ils ne seraient plus que tous les deux, et ils pourraient enfin en profiter ! Mais jusque là, il faudrait bien faire face ! Il se tourna à nouveau vers le Cardinal, prêt pour la suite...

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 Aaron

Aaron a écrit:

L'archevêque sourit en entendant une jeune fillette commentée déjà son entrée en matière ! Elle apprendrait un jour ce qu'est l'amitié au sens aristotélicien du terme et découvrirait ainsi les joies de l'amitié entre tout les fidèles de l'Eglise, liés spirituellement par l'Action Divine qui vivifie l'Eglise militante d'ici bas pour mieux glorifier l'Eglise triomphante des Cieux. Le prélat rendit les sourires peut être un peu nerveux du duc de Brienne assis sur son petit strapontin au devant du cardinal. Il le quitta ensuite des yeux pour monter en chaire... D'une voix forte, il reprit :

Lecture du Livre sacré – Hagiographie de Saint Valentin ::.

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 Ecolelivre25yi1

Quoi de plus approprié que ce texte de l’hagiographie de Saint-Valentin, saint que nous fêterons d’ici quelques jours… Nous sommes tous enfants de Dieu, nous sommes tous fait de Lui car le Créateur est la source de toute choses. Si nous sommes fait de lui, nous sommes fait aussi de ses infinies perfections. Certes, à la hauteur de notre condition d’humain, mais nous sommes fait en partie de cette matière divine qu’est Dieu. Dans notre cœur, c’est là qu’elle réside. Ce résidu de divinité, c’est notre foi, foi que nous faisons grandir, évoluer au fil de notre existence pour rapprocher notre âme du Tout-Puissant. Par la prière, par nos actions vertueuses, nous élevons notre âme vers le lieu où se trouve la source d’où elle provient.

Dieu est la source de toutes choses, il est celui par qui tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui. Et le Très-haut dans sa grande mansuétude nous à également donner la joie de pouvoir aimer.

Vivre, c’est déjà honorer Dieu, mais vivre le sentiment d’amour, c’est honorer Dieu une seconde fois… L’homme et la femme qui s’unissent devant Dieu et les hommes pour toute leur vive symbolisent cette amitié aristotélicienne que l’Eglise de Dieu véhicule jour après jours sur l’ensemble des terres connues. Par l’union, l’homme et la femme prouvent que le sentiment d’amour vit à travers eux, qu’ils se rapprochent encore plus du Divin Créateur. Enfin, lorsqu’ils perpétuent la vie, ils matérialisent cet amour dans un enfant qui un jour prendra exemple sur ses parents, épousera son âme sœur et perpétuera à son tour la vie que le Seigneur nous a donné un jour…

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 Clotus

Clotus a écrit:: Clotus tout en écoutant le cardinal regardait avec anxiété Maltea priant que le très haut lui donne la force d'affronter sa peur irraisonnée du mariage et que son amour pour richard soit le plus fort.

Pour Clotus le mariage de Malt la faisait méditée sur le sien proche et lui faisait comprendre pourquoi certain préférais dire non au dernier moment ou prendre la fuite.

Si Malt pensait avoir beaucoup d'ennemis elle pouvait constatée qu'elle avait aussi des amis qui lui étaient fidéles,l'église était pleines de monde

Tiamarys a écrit:: Elle reconnut beaucoup de connaissances..Kermor, coleen, Matabei...Et d'autres encore souvenirs de son passé champenois et de ses quelques mois passés à Clermont...
Elle admira Maltéa, ravissante comme à son habitude et se dit qu'avec son duc ils formaient un joli couple.
Pas de doute sur les sentiments.
Dans quelques instants La belle rebelle serait mariée.
Tia n'en revenait toujours pas et était ravie du bonheur de son amie.

Aaron a écrit:: Le cardinal revint devant les deux fiancés pour procéder à l'échange des vœux. Après un moment de silence méditatif sur l'homélie qu'il venait de faire, l'archevêque de Reims entama la série de question :

Maltea, Richard, vous avez écouté La parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage. Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contraintes ? Êtes vous prêt à vous aimer et vous chérir dans le bonheur et souffrance, de vous jurer fidélité et de vous protéger , pour le meilleur et pour le pire , jusqu’à ce que la mort vous sépare ?

Ricw a écrit:: L'instant était solennel... Les pensées de Richard l'étaient un peu moins. Pourquoi fallait-il que le doute l'assaille en cet instant ? Et si le vœu qu'il allait faire en cet instant ferait de sa vie un enfer ? Et si Maltea ne l'épousait que pour son duché ? Et si, et si, et si... Toutes les questions refoulées depuis bien longtemps semblaient ressortir à ce moment précis. Et si ce mariage devait être un fiasco, voila la peur qui le tenaillait depuis des jours, mais qu'il n'avait jamais pu formuler. Leur amour - sentiment étrange, s'il en est, qu'il s'était juré de ne jamais éprouver - avait réussi à tout surmonter, et pourtant la liste était nombreuse... Médisance, jalousie, méchanceté, iniquité, voila leur lot depuis qu'ils s'étaient rencontrés, et loin de les briser, cela les avait renforcés... Aurait-il vécu cela de la même manière, sans elle ? N'aurait-il pas embrassé l'autre camp, aveuglé par la gloire et le pouvoir, sans elle ? C'était plus que probable...

Il se tourna vers elle, et la contempla un instant. Devait-elle devenir son épouse, la mère de ses enfants, la femme qui l'accompagnerait tout au long de sa vie ? C'était sa conviction la plus intime jusqu'à cet instant. Il songea à leur première réelle rencontre, dans son bureau... aux regards pleins d'exaspération qui l'avait précédé... aux regards pleins d'amitié qui l'avait suivi... A tout ce qu'ils avaient vécu ensemble... les moments heureux, comme son hommage... les moments de souffrance, comme la blessure inguérissable de sa main... les moments de doute, comme la naissance d'Isaline... les moments de terreur, toutes ces fois où il avait cru la perdre...

Non, il ne pourrait plus vivre sans elle, c'était une certitude. Et oui, elle serait sa femme, la plus parfaite qu'il puisse trouver.

Maltea, je m'engage librement et sans contrainte à t'aimer et à te chérir dans le bonheur comme dans notre lot quotidien de souffrance. Je te jure fidélité, et protection, dans le meilleur, et surtout dans le pire, et ce jusque la mort me sépare de toi.

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 261-75

Maltea a écrit:: Maltea avait écouté le texte concernant Saint-Valentin sans un mot, totalement concentrée sur la voix d’Aaron. Cela l’empêchait de penser à la suite. Oui ? Non ? Peut-être ? La réponse viendrait assez tôt.
Elle regarda à la dérobée Richard. Il avait l’air si sur de lui… Cependant peut-être dirait il non, elle ne pouvait pas savoir ce qu’il avait dans sa tête.

Un silence se fit dans l’assistance et puis la voix d’Aaron raisonna à ses oreilles. Elle regarda Gnia, puis les personnes présentes, ensuite Richard. Elle avait l’impression que son estomac faisait la gigue. Elle croisa son regard et cru y déceler un mélange de peur et de doute, ce qui eu pour effet de la conforter dans sa décision. Elle inspira un bon coup avant de regarder Aaron. Elle allait répondre à toutes les questions posées quand Richard se lança.

Elle l'écouta attentivement, néanmoins elle avait la désagréable sensation que la foule derrière retenait son souffle. Elle soupira, se disant que certains avaient surement du lancer des paris sur sa réponse…
Etrangement elle se sentait sereine, la peur l’avait quittée et c’est d’une voix sure d’elle qu’elle prit la parole tout en plongeant son regard dans celui de Richard.

Richard, je suis ici en ce jour de mon propre chef et c’est libre et sans contrainte que je m’engage devant le très haut et en sa maison de t’aimer et de te chérir dans le bonheur ainsi que dans la souffrance. De te protéger et de t’être… fidèle pour le meilleur et pour le pire,

Elle avait réussi à prononcer cette phrase, ce qui était une preuve de l'amour qu'elle avait pour lui. De plus elle pensa que le pire, ils en avaient déjà eu un aperçu et que cela les avait encore plus soudé.

Elle regarda Aaron et lui sourit avant de reposer son regard sur le visage de son fiancé, attendant la suite.

Aaron a écrit:: Il poursuivit :

Vous allez vous promettre fidélité. Est-ce pour toute votre vie ?Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ?

Ricw a écrit:: Les paroles de Maltea avaient libéré une pression dont il n'avait meme pas eu conscience jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Elle était d'accord ! Elle voulait bien se marier avec lui ! Certes, elle lui avait dit et répété, mais l'entendre, en cet instant, était le plus beaux cadeaux qu'elle puisse lui faire en cet instant. Il faillit manquer les paroles du Cardinal, et du réfléchir une seconde avant de répondre, après un sourire sincère vers sa presqu'épouse.

Je n'ai qu'une parole, et ma fidélité t'est donnée pour toute cette vie. Tout comme je te fais confiance pour être une épouse et une mère exemplaire, je connais, et j'assume toutes les responsabilités d'un époux, et bientot, je l'espère, d'un père pour nos enfants.

Le sourire se fit un peu présent sur son visage, sachant ce qu'elle pensait du dernier point.

Maltea a écrit:: Elle pensait que s’en était fini des questions mais elle s’était trompée. El faut dire qu’elle n’avait jamais passé le premier palier donc ne pouvait pas savoir ce qui se passait ensuite. Oui bien sur, elle avait assisté à des mariages, mais jamais elle n’était assez concentrée pour en tirer quoique ca soit.

Pour toute la vie… comment pouvait-elle savoir ce qui pourrait arriver dans dix ans… étrange comme question. Cependant à l’instant même, elle pouvait le jurer car elle y croyait, ce qu’elle fit.

Je jure de lui rester fidèle toute ma vie et d’accepter au sein de notre foyer le rôle d’épouse et de mère.

Ca, ce n’était pas compliqué, elle avait déjà eu un enfant et n’avait rien du tout contre le fait d’être mère et de donner une descendance à son époux. Ils en avaient déjà discuté.

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 Belphegore

Belphegore a écrit:: Belphegore s'était assise par instinct parmi la foule qu'elle connaissait de vue ou plus intimement: Francis, Aimelin, Varden...Même si ceux-ci étaient partis au loin, ils faisaient partie de son histoire.

Elle sourit à Aimelin, se jurant d'aller lui faire la bise dès la cérémonie terminée... D'ailleurs, on arrivait au moment fatidique, l'échange des serments!!

La foule des invités retint son souffle un moment, attendant un drame, des pleurs, une fuite, une baffe...Mais non, tout se passa le mieux du monde, chacun récitant sa partie, l'autre promettant fidélité, protection et.....Fidélité? Belphegore eut un sourire moqueur...Maltéa avait-elle bien juré fidélité? Que se passait-il donc? Etait-elle malade? Lui avait-on administré une potion magique et ensorcellée? Ou le Wagner était-il si bon amant?

La médicastre jeta un coup d'oeil discret autours d'elle, et remarqua sur pas mal de visages un sourire identique au sien, et une certaine surprise!!

Allons-donc, Maltéa avait peut-être tout simplement décidé de se ranger et de vivre enfin sous les sages préceptes d'Aristote!!

Coleen a écrit:: Il attendait la réponse de Maltea , s'attendant à tout , sauf ce qui arriva .Il ne put s'empêcher de lacher un "Yes " de satisfaction tellement il était heureux que cette cérémonie ne devienne pas une foire d'empoigne .

Un immense sourrir s'afficha sur son visage et il en embrassa Kermor de joie .Maltea allait enfin devenir épouse .

Il se pencha sur Kermor et murmura "si un imbécile dit qu'il s'oppose à cette union je le pend " .

Se calmant un peu il attendit la suite de la cérémonie .

Aaron a écrit:: Le moment où la situation pouvait se retourner arriva... Le cardinal prononça les quelques mots qui raidissaient toujours les deux fiancés quelques secondes, le temps que le silence interminable qui suivait la phrase se termine par l'entame d'une nouvelle question, fatidique elle aussi !

Si que quelqu’un doit s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.

Ricw a écrit:: Richard s'attendait à ce qu'une explosion de "moi" assourdissent l'oratoire, et il fut presque déçu de n'entendre personne... Coup d'oeil vers Onagre, qui pourtant perdait rarement une occasion de placer un bon mot... Coup d'oeil vers sa soeur, qu'il savait également sujette à ce genre de commentaires... Coup d'oeil vers les invités qu'ils ne connaissaient pas, et surtout vers ceux qu'ils connaissaient... Il y en aurait bien un pour lacher le mot qu'il ne fallait pas...

Et pourtant, les instants s'écoulaient dans le silence...

Aaron a écrit:: Le silence se fit dans l'église. Chacun semblait dévisager l'autre, comme si, au fond, certain s'attendait au pire ! Mettant un terme à ce silence pesant, le cardinal se tourna vers le fiancé :

Richard, voulez-vous prendre pour épouse Maltea di Favara, vicomtesse de Jaulges et dame de Menneville, ici présente ?

Ricw a écrit:: Léger soupir de soulagement. La cérémonie pouvait continuer ! Il jeta quand meme un coup d'oeil vers la voute, pour être sur qu'elle ne s'écroule pas... Il devait bien y avoir un truc pas net dans ce mariage, sinon ca ne serait pas logique... Et pourtant...

Oui, votre Eminence, je le veux.

Francis_de_joachim a écrit:: Il était absorbé par la cérémonie. Il laissait en même temps son esprit divagué. Ils s'aimaient cela se voyait. Enfin, rapidement, le moment crucial arriva: l'échange des vœux. On lui avait raconté comment cela s'était passé la dernière fois. Maltea n'avait pas pu prononcer le mot fidélité et csétait enfui. Il s'était penché en avant pour ne pas rater une miette de cet événement. Il savait que cela allait être le point culminant de la cérémonie.

Il y avait 2 options, soit elle l'aimait vraiment et jurerait fidélité ou soit elle s'enfuirait une nouvelle fois. Mais une voix à l'intérieur de lui disait que cette fois-ci, cela allait être la bonne pour son amie. Cela n'empêcha pas qu'il lâchasse un soupire de soulagement quand elle prononça ses vœux.

Elle l'avait dit. Francis ne put s'empêcher de sourire. Elle l'aimait vraiment. Richard était un veinard, enfin tout dépendait à qui on demandait. Maltea avait ses travers et son petit caractère, mais au moins, pour le reste de sa vie, il ne s'ennuierait pas en sa compagnie.

Puis, le moment fatidique arriva. Le cardinal demanda si quelqu'un dans l'assistance avait quelque chose à dire. Il lança tout d'abord un regard à Pétillante. Il était prêt à l'embrasser pour qu'elle ne puisse dire mot. Mais ce qui l'inquiétait le plus ce n'était pas la femme pour qui il était épris, mais plutôt les anciens amants de Maltea. Il regarda derrière lui pour voir si il y avait des réactions.

Il était prêt à envoyer la première chose qui lui tomberait sous la main, si un des hommes de l'assistance ouvrait la bouche. Il était assez protecteur concernant ses amis, c'était sacré pour lui. Personne ne pourrirait le plus beau jour de la vie de son amie.

Rien ne se passa, personne n'ouvrit la bouche. Après ces instants de silence, la cérémonie suivit son cours.

[1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris] - Page 3 Max

_max a écrit:: Un mariage... un mariage dont l'annonce avait grand bruit ! A tel point que des convives avait été appelés jusque depuis le Saint Empire Romain Germanique.
Mazière faisait partie de ces nobles impériaux qui avait reçu l'un des innombrables parchemins d'invitation, et avait saisi là l'occasion de venir visiter Paris, Capitale Françoise, dont il pourrait ainsi comparer les fastes, et la cour, à leurs équivalents Aixois, que le Baron ne connaissait que trop par ses précédentes fonctions, et parmi lesquels trônait SM l'Empereur. De plus, la réputation de ses nobles hôtes ne pouvait être que plus motivante pour affirmer de sa venue...

Après diverses étapes en France, le voyage de l'homme s'acheva enfin, un soir particulièrement glacial, sur l'arrivée de son carrosse, estampé aux couleurs de Chaussin, dans l'univers parisien.
Fourbu par ses longues journées de route, il lui fallu se reposer, en sachant que le lendemain débuterait la cérémonie pour laquelle il s'était déplacé.
Rapidement, on lui trouva gîte correspondant à ses exigences nobiliaires... Et l'intendant Franc-Comtois passa, chose fort insolite, toute la nuit à sommeiller paisiblement... et seul.

Lorsque le jour-dit se leva, il fallu au valet du Baron user d'une diplomatie sans égale pour parvenir à extirper ce dernier de sa couche, tout en délicatesse, puisque, en effet, il était "huit or" et la préparation ne pouvait attendre...
Si la toilette prit un certain temps, l'habillage en revanche, ne fut l'affaire que de quelques demi-heures... Par-dessus sa fine chemise de soie, on boutonna un pourpoint moulant d'une colorée somptuosité, qui s'achevait sur un col bien haussé. Le tout se plaçait au dessus d'une harmonie parfaite de hauts et bas-de-chausses.
Aux extrémités, on enfila des bottillons à ses jambes, et des gants d'une blancheur éclatante à ses mains.
La boucle de sa ceinture ajustée, le Baron était paré à faire son entrée.

Arrivé sur le parvis du lieu de culte, le Noble put constater, à la descente de sa voiture, qu'il était, comme à son habitude pour ce genre de cérémonie, en léger décalage avec l'heure fixant le commencement du mariage. Qu'à cela ne tienne, il assisterait à ce qu'il pourrait... et se présenterait plus solennellement aux autres conviés plus tard.

Subrepticement, bien que l'allure aristocratique conservée dans sa démarche, Mazière s'infiltra en l'enceinte de l'oratoire, et prit place dans les dernières rangées des bancs qui se trouvaient là... Où s'était dûment entassés bon nombre de représentants de la haute-société Françoise. On pouvait effectivement observer de fort belles créatures de cette classe, pour la plupart entourés de large nanti à l'air hautain et faussement pieux... Bref, bien peu de contraste avec le décor dans lequel était déjà bercé le Baron en son Empire.
Nullement désagréable ceci dit, puisque les protagonistes changeant, le spectacle pouvait toujours se révéler intéressant, de quelque manière que ce soit.
Son regard se dirigea maintenant sur celle qui prétendait aujourd'hui au mariage, et qui, bientôt, devrait confirmer son rôle. Intrigante de splendeur demeurait-elle, délicieusement endimanchée dans sa robe bi-colore.
Il continua à la dévisager, avant de passer à l'homme qui devrait, sous peu, incarner le mari, puis à l'ecclésiastique officiant pour l'occasion, cardinal de son état.

Sujet: Re: [1457-02-13] Mariage de Richard Wagner et Maltea di Favara [Paris]

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