Et on accueille des petits nouveaux... ou pas!

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 14/05/2016

Druzilla se sentit un peu rougir quand elle lui mit la couronne sur la tête. Elle se releva et rougit encore plus quand la Duchesse déposa ses lèvres sur les siennes. Elle ne s'attendait vraiment pas à ça et resta pétrifier sur place. Vraiment drôle de coutume. Et au parôle de la Duchesse, elle se retourna toute fière et alla rejoindre son époux, le Capitaine Royal, qui ne disait rien mais son sourire en disait long. Incroyable il avait su ce tenir. Elle se tourna et regarda le jeune prince s'avançait à son tour.

Et c'était reparti pour la répétition.

Guillaume, voulez vous devenir mon homme? Me jurez vous fidélité, loyauté, aide et conseil devant l'assemblée ici présente ainsi que le témoin héraldique présent en ces murs?

Elle le soulageait de la partie sur l'importance des serments, lui il connaissait, enfin normalement.... on ne pouvait être sur de rien avec ces bourguignons!

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 14/05/2016

Et hop c'était à son tour. Il récita alors.

Nous, Guillaume Enguerrand de la Mirandole, Prince de France, Duc de Saint-Fargeau & d'Ablois, Baron d'Auxonne acceptons cette honneur. Nous vous jurons alors obsequium, consilium et auxilium.

Il attendit ensuite le baiser vassalique ! La première fois qu'il allait embrasser une blonde !

Et de se dire qu'à eux deux, ils allaient révolutionner les cérémonies... on ne pouvait pas faire plus court, et ça arrangeait la jeune femme qui n'avait qu'une envie, aller s'isoler un peu.

Moi, Maltea di Favara, Duchesse de Brienne, de Rethel et de Joigny, Baronne de Beaufort, Dame de Sessefontaines et de Menneville, jure devant témoin et l'oeil du très haut, protection et bonne justice, ainsi que subsistance à Guillaume de la Mirandole fait Seigneur de Lumes selon ma volonté, ainsi qu'a sa descendance.
Evitez donc pas contre que la truie y mette les pieds, merci d'avance!

Elle saisit la couronne seigneuriale qui avait été placée à portée et la lui déposa sur la tête;, juste pour la forme, parce que lui, il en avait des couronnes, une jolie collection.

Cette couronne aujourd'hui déposée sur votre tête représente la seigneurie de Lumes dont vous êtes à présent le seigneur. Je vous sais digne de ma confiance et je sais que vous serez parfait, du moins sans votre épouse, pour administrer les terres de ce domaine ainsi que veiller sur les villageois. A partir d’aujourd’hui, le château de Lumes ainsi que ses dépendances sont votres.

Et de relever le prince et déposer ses lèvres sur les siennes pour l'échange de souffles... parfois elle aimerait tout de même s'en passer de la coutume en fait.

Au suivant!

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 14/05/2016

Pour sûr que cette fois, la mauvaise humeur était définitivement envolée. Il fallait avouer qu'il avait cette fâcheuse manie sur elle. En sa présence, elle était... Différente. Mais vu que la blonde Monmouth n'était pas du genre à s'appesantir sur les sentiments, elle n'allait pas plus loin dans le pourquoi du comment. Le trajet jusqu'au groupe formé avait été trop court à son goût et le compliment du Sabran si peu coutumier de ce qu'elle en avait connu qu'il l'avait prise de court. Pourtant, ce genre de compliments, elle en avait eu plus souvent qu'à son tour sans que ça lui fasse le moindre effet. Mais là, étrangement, ça la troubla un peu plus.

M...Mer...Ci... Vous êtes très élégant vous aussi.

Et c'est donc en bafouillant comme une courge et les joues rosies qu'elle arriva à hauteur de son frère et de sa nièce. A croire qu'il cherchait à la mettre dans l'embarras. Les présentations allaient être au plus court puisque déjà Maltea appelait Druzilla.

Léo, Sasha, je vous présente Lolite de Sabran.

Le bras toujours glissé sous celui du blondinet, la jeune femme se détourna pour écouter les échanges. L'entrée en matière l'aurait fait sourire si une boule au ventre ne commençait pas à se faire ressentir. Elle ne s'attendait pas à ce que ce soit aussi expéditif. Elle eut à peine le temps d'entendre Druzilla puis Guillaume que déjà le couperet allait tomber sur sa tête. C'est donc après un "au suivant" aussi bref qu'un "tu te magnes les miches" qu'elle délaissa le bras de Lolite en réprimant un soupir. Une fois que Guillaume laissa la place libre, la jeune femme vint s'agenouiller devant la Divine Divinité. Purée que ça lui rappelait des souvenirs pas jouasses quand même ! Elle prit, pour une fois, un air humble sans grimacer. L'heure était grave et la seule chose qui lui trottait en tête était de ne pas bafouiller comme une idiote. Patiemment, elle attendit que sa future suzeraine ouvre les hostilités.

Au tour de la Monmouth de se présenter face à elle. Si elle avait choisi Druzilla c'était pour son dévouement envers la Champagne, et ce, depuis des années. Pour le fait aussi que le courant était toujours passé entre les deux femmes, Druzilla se braquant moins avec Maltea qu'avec n'importe qui d'autre, ce qui pouvait paraître étrange quand on connaissait la Favara - qui étrangement mettait des gants avec Druzilla- et sa langue acérée alors quand elle était en poste, c'était encore pire, aussi tranchante que la hache de Samson en sortant de l'aiguiseur. Oui d'ailleurs, qu'est ce qu'il était devenu celui là? Bourreau n'était plus le boulot grassement payé d'antan mais de là à disparaître totalement... tiens, pourquoi ne pas remettre la carrière de bourreau au gout du jour? oui c'était une idée.
Bref, revenons en à nous moutons, à savoir pourquoi avoir choisi la blonde impériale? la réponse était celle-ci: bonne question! Même Sa Garce ne pouvait y répondre. Entente parfaite? Loin de là. Activités récréatives communes? Hormis les potins et critiquer tout ce qui bouge... non plus. Même vision des choses? y avait un énorme doute là dessus aussi... Non ce choix relevait des mystères de l'univers, au même titre que "Le vieillissement prématuré et accéléré des héritiers au trépas de leurs parents, au sein du royaume de France - thèse universitaire de l'an 1464 sous la direction du recteur de Reims, Melisende".
Posant son regard sur la jeune femme en lui prenant les mains, elle ne put s'empêcher de frémir... l'humilité ne lui allait pas, ça ressemblait plus à une grimace qu'à toute autre chose, mais la blonde fermerait sa bouche. Ce n'était pas le jour, en plus de ne pas être d'humeur - même si pour le moment, elle arrivait encore à le cacher -, elle avait juste hâte d'en finir avec la corvée cérémonie.
Elle avait l'impression de ne faire que ça. Quand ce n'était pas pour elle - et heureusement, ça n'arrivait qu'une fois tous les trois ou quatre ans - c'était pour les autres nobles champenois ou la cérémonie d'hommage... répétitif et ennuyeux au possible donc... tout se jouait en général sur les invités et ici, on était pas gâté, fallait bien l'avouer. Quasi pas de nouvelles têtes avec qui causer et celles qui ne lui disaient rien, ne lui donnaient pas forcément envie. Sans parler que dans peu de temps, elle allait devoir s'expliquer sur la raison qui l'avait poussé à jouer à touche pipi avec le fiancé de l'ermite sa cousine.

Quand il fallait y aller...

Eurielle, voulez vous devenir ma femme? Me jurez vous fidélité, loyauté, aide et conseil devant l'assemblée ici présente ainsi que le témoin héraldique présent en ces murs? Gardez vous à l'esprit que ce serment n'est pas à prendre à la légère et que ce dernier nous unira d'un lien qui pourrait parfois être pesant? Enfin souvent pour vous, au vu de votre caractère et de vos petites manies...

Bah oue, pas comme si elles s'étaient bouffées le nez à leur première rencontre, voir à la seconde et aux quelques autres qui avaient suivi...

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 14/05/2016

Donne-moi ta main et prend la mie... Ah non, c'était pas ça. Enfin si un peu mais pas pour les mêmes raisons. C'est donc mains jointes entre elles que la blonde écouta la future Suzi Ouane. L'heure était grave et si elle voulait se relever pour s'enfuir en courant c'était maintenant ou se taire à jamais. Et avec tout ce qu'on lui avait rabâché si elle était là ce jour ce n'était certainement pas pour fuir. Elle avait eu tout le loisir d'y réfléchir avant. Aussi, après avoir pris une profonde inspiration, elle se jeta dans la gueule du loup. Et surtout on ne moufte pas sur la petite pique parce que déjà d'une c'était pas faux et de deux, Suzi Ouane savait parfaitement qu'elle ne changera pas. Allez donc savoir pourquoi elle avait été choisi du coup...

Moi, Eurielle de Monmouth, j'accepte l'honneur que vous me faites de devenir votre femme. J'ai parfaitement conscience que le lien qui va nous unir pourra être pesant. Et pas qu'un peu ! Pensa-t-elle. C'est un serment que je ne prends donc pas à la légère. Je vous jure donc, en pleine connaissance de cause, fidélité, loyauté, aide et conseil devant l'assemblée ici présente ainsi que le témoin héraldique présent en ces murs.

Voilà, c'était fait. Elle pouvait presque, enfin, respirer. Plus qu'à attendre la réponse de la blonde Divinité martyrisante.

Bordel, dans quoi elle avait encore été se foutre? D'habitude, elle ne se mettait dans la mouise que pour des parties de jambes en l'air, et jamais avec des femmes. Enfin non, elle se mettait aussi dans les ennuis jusqu'au cou quand il fallait défendre des gens qui comptaient pour elle, ou encore pour la Champagne... ça limitait tout de même vu son tri sélectif légendaire. Ou quand elle décidait d'insulter les rois qui l'enquiquinaient, c'est à dire tous pour le moment... y avait plus qu'à, comme on dit...

Moi, Maltea di Favara, Duchesse de Brienne, de Rethel et de Joigny, Baronne de Beaufort, Dame de Sessefontaines et de Menneville, jure devant témoin et l'oeil du très haut, protection et bonne justice, ainsi que subsistance à Eurielle de Monmouth, à condition qu'elle ne mange pas comme un ogre, faite dame de Louvergny selon ma volonté, ainsi qu'a sa descendance.

L'histoire plus tard, nous apprendrait que Sa Garce, en prévision de la chose, fut forcée de rafler 90 sacs de maïs sur le marché de Sainte, si si, c'était pour ça!
Elle saisit la couronne seigneuriale et la lui visa sur la tête.

Cette couronne aujourd'hui déposée sur votre tête représente la seigneurie de Louvergny dont vous êtes à présent la dame. Je vous espère digne de ma confiance, et que vous serez parfaite pour administrer les terres de ce domaine ainsi que veiller sur les villageois. A partir d’aujourd’hui, le château de Louvergny ainsi que ses dépendances sont votres, du moins jusqu'à ce que les murs de Brienne ne s'écroulent et ne m'ensevelissent dessous.

Et voilà, il ne restait plus qu'à clôturer l'échange par celui des souffles et ce serait terminé, du moins pour elle, parce que le héraut lui, il allait devoir bosser un peu, c'est qu'en gentille soeur d'Armes, la Favara, elle lui avait bien mâché le travail tout de même... avec un peu de chance, elle aurait même un cadeau!

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 12/05/2016

Ce n'était plus du prémachage là, c'était carrément faire tout le boulot à sa place. Il ne lui restait que les contreseings à remettre, en espérant qu'elle ne se soit pas emmêlée les pinceaux. Normalement non, tout était sous contrôle.

Lorsque le serment de la dernière vassale fut "validé", Elenwë s'approcha de tout ce petit monde, 3 parchemins dans les mains. La cire finissait tout juste de durcir.

Félicitations à tous les trois ! Voici la preuve de votre nouvelle Noblesse.

Et elle leur tendit les différents documents.

Alors, dans le désordre, voici pour vous, Dame Eurielle de Monmouth.

Spoiler:

Ensuite pour vous, Dame Druzilla.

Spoiler:

Et pour finir, Pour son Altesse Royale !

Spoiler:

Je vous conseille de lire Les Lois Héraldiques du Royaume de France, que vous trouverez en Chapelle des Hérauts, à Paris. Ou dans votre Hérauderie locale.
Et vous avez un mois pour porter vos armoiries et faire un assemblage si cela est nécessaire.

Elenwë regarda Maltéa et lui sourit, espérant n'avoir rien oublié.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 14/05/2016

Voilà, serment prêté et rendu. Baiser vassalique fait sans surprise. Et oui, elle avait eu le droit à une démonstration une fois en taverne. Donc tout s'était déroulé sans qu'on déplore le décès de qui que ce soit pour le moment. A peine une courbette à sa suzi ouane qu'Elenwe s'approchait pour donner les documents. Un sourire de politesse et un merci soufflé avant que la blonde file comme une flèche vers sa famille. Une bise pour sa nièce, une pour son frère et dans son élan, sans réfléchir parce que là, ça aurait été trop lui demander, les lèvres de la blonde s'égarent sur celles de Lolite. Mieux qu'un seau d'eau froide pour redescendre de son nuage et se rappeler où elle se trouve.

Euh... Merci d'être venu, Lolite. Il me semble que je ne vous l'ai pas encore dit.

Vite vite une prière pour que son frère n'ait rien vu et surtout qu'il ne dise rien. Quoique le connaissant, tout était possible. Enfin faudrait songer aussi à reprendre une distance convenable mais l'idée ne plaisant pas à la blonde, elle resta là, un léger sourire aux lèvres à le scruter de ses émeraudes. Il faudra vraiment songer à corriger ce défaut-là dans la cuirasse.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 18/05/2016

Cette fois-ci, dans le domaine de la future suzeraine de sa sœurette, il se sentait bizarrement pas tellement à son aise. Ce n'était pas qu'il n'avait jamais été sous les ors de quelque noble, mais il était ce qu'on pouvait appeler un OVNI dans ce monde-là. Oui, il préférait de loin une taverne bruyante ou sur une barque au milieu d'un lac poissonneux. Il avait justement peut-être trop côtoyé des faux-semblants, des péteux et autres moralisateurs (quand ça les arrangeait) pour se sentir aujourd'hui à l'aise dans de tels lieux. Pourtant, il faisait bonne figure au milieu de tous ces inconnus. Tant qu'il était proche de sa soeur il lui semblait qu'il pourrait s'intégrer et discuter ici ou là avec quelque invité.

Mais voila que la diablesse l'abandonne à son triste sort ! Evidemment, il ne peut rien lui refuser, trop bon cœur. Ronchonnant intérieurement, reprenant sa posture de vieil ours il se mit un peu à l'écart tout en scrutant attentivement tout ce qu'il se passait autour de lui. Il surveillait aussi sa soeur, connaissant le défaut Monmouthien. Et il ne s'y trompait pas, mais elle avait tapé dans l'oeil d'un homme. Il savait qu'il allait devoir mener son enquête, ou mieux, aller directement lui parler pour le scruter un peu plus. Non, on ne touche pas à une Monmouth comme ça, sans passer par le patriarche.

En fait, il oubliait qu'il avait près de lui Sasha qui était restée près de lui. Mais l'absence de la blondinette fut de courte durée. Voyant la réaction d'Eurielle, il ne put s'empêcher de faire un petit sourire en coin. Mais voila, la cérémonie allait commencer et les présentations tournaient court.

Bonjour, je suis Léonin, le frère d'Eurielle.

Il évitait, pour le moment de dire qu'il était aussi et surtout le patriarche de cette famille.

Haussant un sourcil en remarquant la cérémonie. Il était un peu surpris, ne s'attendant pas du tout à ce que ce soit aussi expéditif. Et pourtant, il savait que les règles étaient pratiquement les mêmes partout. Et Eurielle les délaissa une fois de plus, mais pour la bonne cause.
Petit pincement au coeur du vieux lion quand il la vit prêter serment. D'ailleurs, il ne put que faire un large sourire pour éviter de rire quand Maltea envoya une gentille pique à sa soeurette. Oui, finalement elle la connaissait bien. Mais il ne fut pas le moins du monde étonné par la réponse de sa soeurette, tout à fait son style.

La cérémonie était terminée et Eurielle revenait toute contente pour embrasser, Sasha, lui et un peu trop au goût de Léonin, l'homme qui s'appelait Lolite.

Félicitations Eurielle ! Mais attention, ce n'est pas simple d'être vassale, maintenant et noble c'est encore pire. Tu nous fera visiter ton château au moins ? Maintenant que je ne suis plus le seul à en avoir ...

*Je le ligote, puis je lui écorche les doigts...non non non... je le ligote quelques longues heures, j'attend qu'il s'endorme et je lui balance un seau d'eau froide sur la tronche puis je lui épluche les doigts... Non non ça ne va pas... je lui épluche les doigts et je frotte ses plaies avec du gros sel...voilà qui est mieux... Oui puis après je lui laboure le dos à la fourchette...faudra pas que j'oublie de l'émasculer...Mais qu'est ce que je vais faire de sa dépouille? Sa tête sur une pique à l'entrée de Charbogne?...nan déjà vu puis l'été arrive ça va sentir le fauve... Mais qu'est ce que je sens là... c'est quoi cette odeur de...bouse de vache!*

La Sicilienne sort de ses pensées, secouant légèrement la tête pour chasser ses plans machiavélique de sa caboche.
Voilà une odeur qu'elle connaissait bien... Son regard parcours là pièce qui venait de se remplir grandement de l'odeur et/ou des gens.... Un coup d’œil sur le couple Aimelor puis sur les enfants.... sur la Garce à qui elle répond par un sourire plus que forcé... Un petit regard vers son frangin de cœur et sur sa charmante épouse....
Elle cherche à savoir qui sent ce doux parfum de campagne... Alors elle esquisse quelques pas ici et là... furetant l'indice... Ses yeux se plissent...Elle s'arrête.
La nouvelle cuvée prête déjà serment. Vite fait bien fait comme dirait l'autre.
Alors elle observe, bras croisés sous la poitrine tandis que ses pensées sadiques refont surface...

*Et si je me faisais son cousin! Devant lui! Ligoté et tout pelé comme un fruit d'été...Hum non...puis il est vilain son cousin...*

Les échanges verbaux la ramène à elle, elle peste de ne plus pouvoir penser tranquillement...Alors elle se concentre...attentivement sur la cousine...attendant avec impatience le moment ou elles pourront jouer carte sur table...Quand!
Son regard dévie et se pose sur un blond à la moue presque ronchon. Elle sourit en le voyant,se demandant qui il est...et pourquoi ce doux parfum de campagne?

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 14/05/2016

La blonde avait fait les présentations mais qu'à moitié. Il devait se contenter des prénoms des personnes qu'elle lui a présenté. Pas de nom ou de statut qui allait avec. Il jugea donc que cela était sans importance. Mais le frère Monmouth avait pris la suite des présentations alors que la cérémonie débutait. Le varennois n'était pas très serein, la blonde accrochée à son bras aux cotés de son frère n'était pas ce à quoi il s'attendait. Il oublia cela rapidement, il n'avait rien fait de mal après tout, il ne faisait que se montrer galant en répondant à l'invitation d'une noble damoiselle.
Sa chère bailli venait d'être anoblie et il ne manquerait pas de la féliciter. Un sac de blé ou de maïs devrait faire l'affaire pour marquer l'occasion. En attendant le tour de la blonde fut vite arrivé. Plus jeune il avait déjà assisté à ce genre de cérémonie mais celle-ci ne ressemblait en rien à celles de ses souvenirs. Il faut croire qu'en Champagne la chose était différente qu'en Provence.
Elle l'avait lâché pour prêter serment et ce n'était pas pour lui déplaire. Il faut dire qu'il se sentait mal à l'aise aux cotés du frère d'une damoiselle accrochée à son bras. Il espérait ne pas avoir à justifier cette proximité à un impérial, lui le provençal. Fort heureusement le blond ne semblait pas avoir envie de faire la conversation, tout comme lui, il était concentré sur le passage de la jeune Monmouth. Cette même Monmouth qui, une fois le serment prêté, revenait vers le groupe là où elle l'avait laissé. Si le varennois était resté en retrait lorsqu'elle embrassait sa famille, il n'avait aucune idée du geste effronté qu'elle lui réservait. Un baiser. Un simple et unique baiser qu'il a su apprécier sans pour autant le prolonger. Il ne l'assumait pas. Le lieu n'était assurément pas approprié pour cela d'autant plus qu'il souhaitait plus qu'un baiser de la blonde. La compagnie l'était encore moins, appropriée. Et ce caractère qu'il appréciait chez la blonde se manifestait aujourd'hui. Elle restait plantée là à ses cotés alors que la raison du blond criait "casse-toi, y a encore une chance qu'ils aient rien vu". Mais le blond lui ne bougeait pas, toujours aussi impassible. Léonin n'avait pas relevé le baiser et le blond pouvait se montrer plus rasséréné par l'absence de réflexion. Il l'avait laissé discuter avec son frère avant de détacher la bourse qui se trouvait attachée à sa ceinture.

Vous voilà donc Dame de Louvergny.

C'était une façon comme une autre de féliciter la jeune damoiselle pour son élévation. En réalité il était encore resté sur le baiser et évitait de trop parler pour ne pas dire d’âneries, comme lui en réclamer un autre ou pire encore se servir sans demander. La bourse tendue vers la blonde, elle pouvait découvrir dedans non des écus mais un caillou rouge. Non une pierre précieuse mais un simple caillou qui avait la particularité d'être rouge et sans valeur. Excepté la valeur que le blond y accordait. C'est donc avec un sourire qui accompagnait la découverte du présent que le Sabran reprit la parole.

Ce présent vient de Varennes. Si l'envie de vous en débarrasser vous prenait, vous êtes invitée à Varennes pour l'y remettre à sa place.

C'était bien une invitation. Sans doute maladroite mais bien une invitation à venir lui rendre visite dans son mouroir varennois. Il ne pouvait assurément pas se faire pressant et se fait donc taquin. La faute revenait à la blonde qui l'a invité sans lui signifier le nom des autres invités, sachant la famille Monmouth présente, il n'aurait certainement pas pris la peine de se déplacer.