[RP] Joutes : Eliminatoires – 28 Novembre

Citation :

Une habituée des lices pour le prochain duel,

Célénya Océalys, dict Ptitmec, Dame de Lasson, Poursuivante d'Armes de Minerve
qui affronte
Charles de la Croix de Bramafan, dict Strakastre, Chevalier de France, Comte d'Isle Jourdain, Baron de Montmeyran, Seigneur de Savigny-Sur-Orge, Seigneur de Claveyson



Un signe de la tête pour signifier qu'ils sont prêts et le juge fait abaisser les drapeaux.

Première lance :
gare aux imprudents qui traverseraient, les galops sont puissants et rapides.
Les lances s'abaissent, celle de la Dame de Lasson touche sa cible et vole en éclats tandis que le Chevalier ne rencontre que le vide.
La poursuivante de Minerve n'y est pas allée de main morte et le choc déséquilibre son adversaire qui tente en vain de rester en selle avant de choir sur le sable de la lice.
Il se relève fort heureusement sans aucune blessure.

Par chute de son adversaire, Célénya Océalys est déclarée vainqueur !

Tagada, tagada, voilà la Lasson *

C'est au petit trop que la blondine prit place de son coté de lice en attente du signal. Les drapeaux s'abaissent et c'est partiiiiiiiii.

Tagada, tagada, voilà la Lasson *

Et paf cible touchée en plein centre, lance explosée et hop un Chevalier au sol.
Demi tour, comme à son habitude la Poursuivante se penche sur l'encolure de sa jument pour tendre une main secourable à son adversaire.

Merci pour ces joutes, Chevalier. Et au plaisir de vous recroiser pour une revanche ou une autre occasion.

C'étaient la Lasson
Tagada, tagada, y a plus person' *

C'est au même petit trop qu'elle ressortit de la lice direction le campement pour se faire désincarcérer.



* Adaptation du célèbre "Les Dalton" du non moins célèbre Joe Dassin

Heimdal a écrit:

Je connais la famille de Cheroy. Il faut dire ma Suzeraine est Caerellyn de Plantagenêt de Chéroy.
Mais je n'ai pas croisé personnellement Alexandre de Cheroy, mais vu de loin plusieurs fois et je suis venu
jouter chez vous cette été.
Et Kalimalice, je l'ai eu comme connetable de France pendant que j'étais Capitaine royal.

Léanore opina de la tête en écoutant les différents noms de la maison Chéroy.

Kalimalice est une grande dame..... et je suis fière d'être sa vassale. J'espère l'avoir bien représentée ici même.

Quant aux joutes au domaine je n'ai malheureusement pas vu grand chose. Je n'y ai pas participé et je m'occupais plus des blessés. Je suis médicastre et également premier médecin royal.

Une jeune femme arriva et semblait attendre. Comme Léanore ne la connaissait pas, elle en conclut que c'était son interlocuteur qui était l'objet de l'attente.

Elle salua la dame ainsi que Heimdal

Je crois que l'on vous attend Messire et je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Je souhaite bonne chance pour la suite.Je ne manquerai pas de suivre vos exploits puisque c'est vous qui m'avez mise à terre.

Aimelin a écrit:

Pons d'Ambroise, joutera en tant que son champion pour Johanara Bérénice d'Ambroise, Baronne de Lignières
affrontera
Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard et de Chateauneuf-en-Thymerais, Baron D'Authon du Perche, Intendant aux Finances Royal



Et voici notre sixième duel pour ces éliminatoires.
Les deux jouteurs vont signe qu'ils sont prêt et le drapeau s'abaisse.

Première lance :
Les chevaux s'élancent et les deux lances s'abaissent, un peu maladroitement pour le jeune champion de la Baronne de Lignières qui rate sa cible, tandis que le Vicomte lui, touche l'écu avec force, et brise sa lance, entrainant le malheureux sur le sable de la lice.

Pons d'Ambroise semble se tenir le bras et le juge fait signe au médecin, en rejoignant les jouteurs.
Une légère blessure au bras semble t il et le médecin accompagne le blessé pour sortir de la lice.

Par chute de son adversaire, Fred de Castelviray est déclaré vainqueur !

Après Cheroy, Bienne... Et la malédiction des vicomtes semblait s'acharner sur lui. Mais il ne le savait pas encore. Pour l'heure, le Champion de Lignières s'était présenté à aux maîtres des lieux pour leur faire ses hommages avant de rejoindre la lice. Les différents compétiteurs attendaient l'annonce du héraut pour savoir qui ils allaient affronter et, surtout, quand ils s'élanceraient en piste pour faire mordre la poussière à leur adversaire. Beaucoup de têtes couronnées, d'écu et de panache chez les chevaliers et les chevalières. Pons d'Ambroise n'était qu'un gentilhomme, et malgré son âge n'avait aucun titre acheté, hérité ou mérité. Il ne s'en portait pas plus mal. L'appel aux éliminatoires se fit entendre. La dernière fois, les avait-il passé sans mal comme le Comte de Turenne. Mais déjà les jouteurs s'élançaient, et le chevalier attendait son tour, cherchant du regard les couleurs de son vis-à-vis. Les armes de Fred de Castelviray apparurent enfin lors leurs noms furent cités pour s'affronter. Le vieux capitaine s'avança jusqu'à l'entrée de la lice avant de charger au signal de caducée, galopant à la rencontre du vicomte. Mais ce dernier se déroba à sa lance, mal tenue avec ce froid qui l'attaquait de toute part, plus du tout habitué à ces temps-là. Son adversaire en tout cas ne le rata pas. Il encaissa de plein fouet le choc de son écu et la lance qui le frappa se brisa sans peine. Pour la deuxième fois, il mordait la poussière sans avoir pour sa part brisée une lance. Le Champion se maudit de ne pas avoir été à la hauteur pour sa cousine. Il attendrait le prochain tournoi pour briller, cette fois, l'espérait-il...

Citation :

Ursus de Valbois, Duc de Chateaurenard, Seigneur de Quiers sur Bezonde, de Chevilly et du Mée,
affronte
Valeria Declervaux Gambiani de Valrose, Duchesse de Rosnay, Baronne de Brou, Dame de Souville sous Yèvre, Dame de Raucourt, Dame de Dammartin-Marpain.]



Un nouveau duel entre Duc et Duchesse.

Les jouteurs se mettent en place et après leur signe au Juge, le drapeau s'abaisse.

Première lance :
Encore deux bons galops, un peu plus rapide et puissant pour la Duchesse qui abaisse avec rapidité et habileté sa lance qui fait mouche et se brise sur l'écu de son adversaire. Celui-ci rate sa cible, déséquilibré par le choc et malgré quelques tentatives pour rester en selle, choit sur le sable de la lice.
Le juge observe et voit le Duc se relever fort heureusement sans aucune blessure.

Par chute de son adversaire, Valeria Declervaux Gambiani de Valrose est déclarée vainqueur !

D’aucuns le savaient probablement. Orléans avait subi l’assaut de deux armées de brigands. Les combats furent brefs mais violents et Ursus gardaient des blessures qui le faisaient souffrir. Plusieurs cotes cassées, mais il en fallait davantage pour renoncer à une joute.

Au signal, il s’élança mais quand il tenta de relever sa lance pour la pointer sur l’écu adverse, une douleur lui déchira la poitrine. Le choc fut terrible et après quelques foulées de Pégase, il s’écroula sur le sable de la lice.

Il parvint tout de même à se relever en serrant les dents et fit un signe amical à Valéria.

Léanore était aussi éliminée, mais Alexandre, sûrement le premier surpris, passait le premier tour. Il ne restait plus qu’à l’encourager lors de la prochaine passe.

Spoiler:

Bonne chance beau brun!!

Espérons que ça lui porterait chance. Ses victoires étaient souvent suivies de belles chutes à cheval et il allait essayer de faire honneur à ce premier tournoi de Brienne en rejoignant le plus tard possible le sable de la lice.
Sable soigneusement fait apporter de la carrière voisine par Alienor, alors il faudrait quand même bien tester l'amorti éventuel.

Ernest dépéché et se dépêchant pour aider l'ébouriffé à enfiler brigandines et protections, il ne fallut que quelques minutes pour que le jouteur soit prêt. Bacinet saisi et posé sur la tête, et lance attrapée en entrant en lice.
Un regard amusé malgré tout à Célénya qui semblait ne pas avoir très chaud, et un autre en fond de lice pour voir si Koro était là, des fois qu'il déclare forfait... même pas. Il allait donc bien devoir les passer ou pas ces fichus éliminatoires.

Un signe de la tête il était prêt et Altaïr bondit, que dis je s'envolaaaaaaa au signal. Fichtre, l'étalon détala si vite que l'ébouriffé s'agrippa aux rênes de sa seule main libre, l'autre tenant la lance fermement. Le froid ne facilitait pas la manoeuvre mais il abaissa lestement sa lance et son léger mouvement d'épaule fit merveille en envoyant la vassal de sa blonde chieuse tester le sable de la lice.
Il jeta son résidu de lance et se retourna en selle tandis que l'étalon calmait sa course, soulagé de voir Koroseth se relever indemne.

Un retour vers lui en relevant sa visière pour le saluer et mettant pieds à terre.

Merci pour cette joute, mais je suis sûr que tu auras ta revanche.

Et de l'accompagner pour sortir de la lice, confier Altaïr à Ernest et courir vers l'estrade continuer à présenter la suite de ces éliminatoires, et un petit mot à Ptit.

bonne chance à toi belle blonde

Quand faut y aller, faut y aller !

Bonbonnière en approche de la tente de campement pour s'armer de sa douce tenue préférée, son armure. Cette dernière avait été au préalable nettoyée puis lustrée. On a beau être un fomme, ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas être coquet !
Attila tout comme sa maitresse avait été brossée des sabots jusqu'à sa crinière blonde puis scellé. Et c'est donc d'un pas lent et résigné que Coxynel marchait vers ce qu'elle croyait être sa défaite, d'après la logique Coxynelienne sans faille qu'elle avait pu établir depuis qu'elle avait débuté les joutes.

Les statistiques ne trompent jamais....

Citation :

Mc Legrand , Vicomte de Montgommery, Seigneur de Gaudigny et de Romont,
affronte
Colombe Alix Amnell , Baronne de Chalancey et Dame d'Ussy-sur-Marne




Il n'est pas facile d'ouvrir un tournoi et les deux premiers jouteurs à fouler le sol de la lice de Brienne entrent et se mettent en place sous les encouragements du public.
Le juge fait abaisser les drapeaux et les chevaux s’élancent avec puissance.


Première lance : 
Apparemment les deux jouteurs sont décidés à sortir vainqueur de cette première joute car tous les deux touchent l’écus adverse et brisent leurs lances.
La jeune Baronne résiste et ne se laisse pas déséquilibrer contrairement au Vicomte qui chute et roule sur la lice.
Fort heureusement il se relève sans aucune blessure.

Par chute de son adversaire Colombe Alix Amnell est déclarée vainqueur !

... ou presque...

Bon allez Pépette, c'est à toi, et surtout reste digne quoi qu'il arrive, s'était-elle promis en son for intérieur. Avant de s'engueuler elle-même de s'appeler Pépette.
Ridicule !

Elle avait salué l'assemblée, puis le juge, son adversaire et après un coup d'oeil vers la tribune où elle avait eu à loisir de découvrir la supportrice - et surtout sa tenue splendide ! - de son adversaire du jour, elle rejoignit le bord de lice.
Déglutissement !
Drapeau qui s'abaisse !
Et hop, c'est parti, coup de talon sur les flancs de l'étalon, qui se lance de suite à une vive allure.
A hauteur de McLegrand, elle ajuste sa lance, une légère impulsion et c'est l"impact. Elle sent sa lance se briser sur la cuirasse du jouteur tandis qu'un choc retentit sur son armure. Destabilisée, la blonde se concentre, resserre l'étreinte de ses cuisses sur sa monture, se cramponnant dans le même temps aux rênes.
Ne surtout pas tomber.
Victoire, il tombe avant elle... On passera sous silence que quelques minutes supplémentaires et elle finissait le nez dans le sale. L'honneur est sauf pour la mauvaise perdante, elle ralentit sa monture, démonte et va saluer son adversaire qui approche déjà.

Un sourire se dessine sur ses lèvres au parole de l'homme.

A défaut de gagner, on va déjà essayer de ne pas perdre au prochain tour. A chaque jour suffit sa peine.
Merci pour ce duel Vicomte, en tout cas et au plaisir de vous recroiser en lice.

Floche regarde tout en écoutant le Vicomte de Gerardmer. Les combattants se faisaient face et élançaient leur monture au plus rapide avant de baisser leur énorme lance pour tenter de renverser l'autre. le choc était souvent brutal et le bruit du bois de la lance sur les armures était impressionnant. Elle se disait que celui qui restait sur son cheval devait être presque aussi sonné que celui qui se retrouvait couché dans le sable. Sepa nommait ses amis, elle était étonnée de voir qu'il n'avait pas toujours vécu en solitaire comme il le faisait en Lorraine. Depuis qu'ils étaient arrivé à Brienne son visage s'était éclairé et elle le surprenait à sourire ce qui n'était pas arrivé une seule fois durant les allégeances pendant lesquelles elle avait fait sa connaissance. Sur le terrain, les duels se succédaient assez rapidement.Il n'y eu pas trop de dégât du côté des éliminé heureusement. Le cousin von Strass s'était qualifié pour la suite. La jeune femme se dit que ce serait dommage que les deux cousins se trouvent face à face autant que la famille continue à défendre le nom de plusieurs côtés.

Citation :

J'espère que ce tour de qualification vous a plu en tout cas. Pas trop de dégâts. Nous allons attendre le tirage au sort du prochain tour et j'irais me préparer

C'est plaisant, mon cher. Si je le puis, j'aimerais participer une autre fois, mais il faudra que vous me donniez des conseils.

Elle lui sourit et en regardant la lice ajouta.

J'espère qu'Arman n'est pas trop Blessé, il semble avoir du mal à se relever. J'irai le saluer tout à l'heure.

Citation :

Maltea Wagner di Favara Fontanaz, Duchesse de Brienne, de Rethel et de Joigny, Baronne de Beaufort
affronte
Niall de Rivien, Duc consort de Bourgogne, Vicomte de Montréal



Duchesse contre Duc, lequel des deux continuera après ce tour ?
Un signe de leur part pour signifier qu'ils sont prêts, et les drapeaux s’abaissent.

Première lance :
Bon départ pour les deux cavaliers qui prennent de la vitesse. La Duchesse semble en parfaite forme et ne compte pas s’en laisser conter sur ses terres.
Perfection du geste lorsque sa lance s’abaisse, précision et impact et elle la brise sans demi mesure sur l’écu de son adversaire qui lui ne touche pas.
Déséquilibré sous la puissance du coup le Duc chute pour finir sur le sable.

Il met quelques instant à se relever et le juge fait signe au médecin de s’approcher tandis qu’il rejoint les deux hommes. Le Duc est légèrement blessé au ventre.

Par chute de son adversaire, Maltea Wagner di Favara Fontanaz est déclarée vainqueur !

Une manigance, une machination, que dis-je un complot!!
Niall était outré de voir qu'encore une fois il lui fallait défaire le taulier au premier tour pour pouvoir aller au tour suivant. C'était incroyable cette habitude qu'avait les arbitres de lui coller le maître des lieux comme premier adversaire.

Bon il était vrai qu'il les avait défaits à chaque fois. Mais bon tout de même ! On le savait que jouter à domicile c'était un plus. On connaissait le terrain et puis y'avait l'a foule de son côté et c'était sur que Niall ne l'avait pas.
Enfin bref, y'a des choses qui l'énervait comme d'habitude mais ce n'est pas ça qui allait l'arrêter et puis bouffer du champignon ça le changerait un peu.

Armure, heaume, écu, lance et hop sur le canasson. Et c'était parti. Signal donné... p'tit galop p'tit galop p'tit galop et grand galop.
Niall baissa sa lance, confiant, un peu trop apparemment.
La Champignon le toucha de plein fouet alors que lui rata complètement sa cible. Pas de chance.
Il alla s'écraser au sol. Pas de chance.
Une douleur fulgurante au bide. Pas de chances.

Le temps de réaliser qu'il était au sol avec un mal de bide de tous les diables et qu'il avait perdu aux éliminatoires et il en leva son heaume et le jeta au loin de rage.
Pas content qu'il était Niall. Pas content du tout ! Un complot! C'était un complot il n'en démordrait pas et en plus il était mauvais joueur de toute façon.

Malgré la douleur il se releva et se retira de la lice le visage tout rouge de colère parce qu'apparemment les femmes, c'était son talon d'Achille aux joutes et que chaque fois qu'il tombait sur une femme il perdait.
Direction le campement et la tente de son médicastre fallait se rafistoler pour aller jusqu'à Chartres et les prochaines joutes ... Non mais !!

Citation :

Un nouveau duel entre Duc et Duchesse.

Les jouteurs se mettent en place et après leur signe au Juge, le drapeau s'abaisse.

Première lance :
Encore deux bons galops, un peu plus rapide et puissant pour la Duchesse qui abaisse avec rapidité et habileté sa lance qui fait mouche et se brise sur l'écu de son adversaire. Celui-ci rate sa cible, déséquilibré par le choc et malgré quelques tentatives pour rester en selle, choit sur le sable de la lice.
Le juge observe et voit le Duc se relever fort heureusement sans aucune blessure.

Par chute de son adversaire, Valeria Declervaux Gambiani de Valrose est déclarée vainqueur !

Val s'était préparer, enfin arnacher et pas seule bien sur, on l'avait prévenu que son époux était resté en selle et qu'il avait remporté sa joute.
Elle se concentra, elle devait elle aussi passer les éliminatoires non méoh.
Elle affrontait son ami Ursus, un combat d'Orléanais çà allait chauffer.
Perchée sur son fidèle zgang, au signal, elle lance sa monture au galop, elle vise abaisse sa lance, tends ses muscles et vise, un choc un bruit, elle touche et brise, waouhhhhh elle est en selle.
En bout de lice elle fait faire demi tour à Zgang et regarde Ursus qui est au sol, heureusement il se relève.

Elle lève son heaume, rend un signe amical à Ursus et s'approche.

Ursus tout va bien ?
Merci pour ce duel, çà change de nos chiffres

Un sourire et elle part se préparer pour la suite

Citation :

Voici qu'entrent en lice deux jeunes femmes pour ce prochain duel.

Stella di Favara, Dame de Charbogne
affronte
Baile de Kestel, Chevalier de l'Ordre de la Dame Blanche à l'Ecu Vert



Les deux cavaliers sont prêts et font signe au juge.

Première lance :
Les chevaux s'élancent au signal et le public retient son souffle, les mouches frigorifiées et les feuilles suspendent leur vol . Les lances s'abaissent et la blonde dame de Charbogne rate son adversaire qui elle ne la rate pas, la touche et brise sa lance.
Comme si ça ne suffisait pas, elle déséquilibre son adversaire qui tombe et roule sur le sable de la lice, hélas vide de feuilles qui auraient pu amoindrir le choc.

Un peu de mal à se relever et le Juge fait signe au médecin qui arrive à petit trot tandis qu'il les rejoint.
Stella est légèrement blessée aux reins ce qui semble inquiéter un animal que l'on entend hurler à la mort.

Par chute de son adversaire, Baile de Kestel est déclarée vainqueur !

Quasiment ses premières joutes, à la Blanche. Il y en avait bien eu une précédente, mais elle ne s'en souvenait pas... Son compteur commençait donc à partir de celle-ci, et pour la symbolique, ce n'était pas plus mal. Parce que ça se passait chez Maltea, la fantasque Duchesse qu'elle avait largement croisée en sa taverne au Mans, pas exactement comme elle le souhaitait, mais bon... Fantasque Duchesse donc, sans l'existence de laquelle le Royaume de France s'ennuierait ferme et s'enfermerait pour de bon dans la morosité qui le guette. Alors merci Maltea d'exister, hein, malgré tous tes défauts !

L'hommage à la maitresse des lieux mentalement rendu, la capitaine s'était renseignée sur son adversaire des éliminatoires, et lorsqu'on lui annonça la jeune Italienne, elle faillit croire à un canular. De tous les présents, pourquoi devait-elle tomber sur Stella en premier? Le destin ma fille, aurait clamé sa mère si elle avait été encore de ce monde. Mais la réponse parvint quand même à l'esprit de la Baile, et la fit sourire en coin. C'est ton destin Stella ! Viens donc enfin à moi !

Elle ne mit pas longtemps à se préparer, avec l'aide d'un page rapatrié d'urgence de la Commanderie, car tout Chevalier qu'elle était, elle n'avait pas encore d'écuyer attitré, ou plutôt d'écuyère, et n'en cherchait pas vraiment. Certes, elle n'avait pas de grande expérience des joutes, et ne maîtrisait absolument pas encore le côté technique de cet art particulier, mais la concentration du combat, le mental à toute épreuve pendant la bataille, même celle perdue d'avance, ça elle connaissait.

Tout son corps était tendu avant le signal. Elle se surprit à penser qu'elle avait vraiment envie de gagner, parce que c'était Stella en face, parce qu'elle voulait puérilement l'impressionner, et peut-être la convaincre une bonne fois pour toute, car la jeune femme semblait avoir changé d'avis. Aussi, la symbiose avec sa lance n'en fut qu'augmentée. Pire, la Baile était devenue la lance, tellement concentrée sur sa cible, sur sa proie, qu'il n'était plus possible de la rater. Et elle ne la rata pas. Portée par son éternelle rage de vaincre et par tous ses désirs emmêlés, la Blanche capitaine ne sut pas comment elle avait esquivé l'assaut de l'Italienne, mais entendit très bien le choc des lances et sous son heaume, vit la Mainoise chuter lourdement.

Le cheval aussitôt arrêté, elle s'avança vers la jeune femme aussi promptement que lui permettait son armure. Ayant évidemment rapidement vérifié que Stella ne rendait pas son dernier soupir, la Baile lui tendit une main amicale pour l'aider à se relever, lâchant insidieusement:

Viens donc à la Commanderie Stella, je t'apprendrai à te battre...

Non non, ce n'était pas devenue une idée fixe.